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« Un produit qui manquait aux consommateurs de gonzo »

« Un produit qui manquait aux consommateurs de gonzo »


Responsable de Porn.fr, Mehdi revient sur la réussite du portail, sur l’association avec Swipp pour la création du Porntour et sur la mise en place d’un partenariat avec Hot Vidéo.




Comment a démarré l’aventure de Porn.fr ?
Le projet était déjà entamé et en phase de finition, lorsque j’ai rejoint l’équipe à Toulouse. L’idée dès le départ a été de proposer un produit qualitatif et innovant, autant d’un point de vue des client que des webmasters. C’est d’ailleurs ce qui m’a convaincu de rejoindre le projet en route pour lui donner l’exposition et le développement qu’il mérite. C’était loin d’être un pari gagné, nous n’étions que quatre dans les bureaux, à gérer un peu tout et n’importe quoi, à travailler 16 heures par jour pendant des mois entiers, avec pour seule motivation la certitude que le marché attendait un tel produit. Les webmasters espéraient un site de ce type, soigné, doté d'outils innovants, d'une zone membre de très grande qualité et depuis peu, d'un contenu exclusif comme le Porntour pour contrer le fléau des « tubes ».

Quelle est l’importance d’un nom comme Porn.fr pour la réussite de cette aventure ?
Le nom de domaine a joué un rôle assez important dans la réussite du projet, et ce à plusieurs niveaux ! Dès le départ le nom de domaine a bénéficié d’un petit buzz naturel suite à l’annonce relayée par Sedo, c’était la plus grosse vente de nom de domaine en .fr à l’époque, et la news ainsi que le montant de la vente (30 000 euros, N.D.L.R.) ont créé une petite polémique sur les forums de webmasters, qui à cette époque n’étaient pas convaincus de la valeur ajoutée d’un tel nom de domaine. Finalement ça a été très positif, ça a créé une attente. Les gens étaient curieux, à juste titre, de voir quel projet nous allions mettre sur ce nom de domaine. Une fois le produit lancé, la qualité du nom de domaine a aussi aidé à la finalisation de pas mal de deals B2B, malgré la jeunesse du projet. Ça donnait une certaine prestance qui mettait en confiance nos partenaires potentiels.

« Un effet de boost »

Porn.fr met en avant la qualité, l’originalité et la quantité pour ses vidéos. La recette du succès est-elle vraiment si simple ?
(Rires) Si seulement c’était aussi simple que ça ! Si le projet avait été lancé une ou deux années plus tôt, je pense que son ascension aurait été autrement plus rapide et exponentielle. En ce temps, les marques blanches étaient relativement simplistes et le micropaiement marchait encore. Mais, malheureusement, la tendance s’est inversée et, au moment du lancement, le marché du micropaiement était en déclin complet. Les courbes de quasiment toutes les marques blanches allaient vers le bas de manière assez inquiétante. Ça a donc fait un marché plus petit, plus compétitif et dynamique, mais c’est une bonne chose, ça nous a forcé à nous surpasser et à donner le meilleur de nous-mêmes pour être toujours à la page et proposer des outils qui se démarquent de ce que proposaient nos concurrents. Un des éléments qui a aussi joué un rôle important, c’est le concept même du portail, chose que personne ne proposait jusque-là, le marché français ayant toujours fonctionné sur un marketing complètement impersonnel et exempt de marques, c’est d’ailleurs l’essence de la marque blanche. Le concept de « marque » a apporté un effet de boost sur la rétention et les relances, à savoir que ca a permis de centraliser tout notre trafic avec le concept de « membre gratuit », de faire en sorte que les visiteurs reviennent naturellement sur le site et finissent par consommer à un moment ou un autre. Ça fait un moyen de relance assez original, et surtout très efficace !

Quelles sont les pistes pour développer Porn.fr ?
En ce moment nous préparons la sortie de notre V3, qui reprend tout à zéro, tout simplement. Le système a été entièrement refait pour se mettre au goût du jour, vu que le marché a évolué très vite cette dernière année. Eu égard à la jeunesse du produit, il est très important, voire vital de rester à la page et même d’anticiper les prochaines évolutions du marché. C’est à tout ça que la V3 viendra répondre avec un nouveau marketing basé sur un billing plus efficace, des nouveaux outils plus agressifs, de nouvelles méthodes de paiement, de nouveaux marchés aussi (gay, hentai et quelques surprises). Et de l’autre côté il y a Swipp, le studio de production sur lequel nous avons développé le Porntour, qui connaîtra lui aussi pas mal d’évolutions liées à la sortie de la V3...

Porn.fr possède des parts dans Swipp, doit-on en déduire qu’il faut obligatoirement avoir des billes dans la production pour se développer sur le Web ?
Pas entièrement, mais ça rentre dans notre logique de développement. L’idée de se lancer dans de la production exclusive est surtout venue de la rencontre avec Swipp. L’équipe nous a présenté ses projets et nous y avons vu des synergies très claires à créer qui pouvaient bénéficier aux deux structures. Le schéma s’est déjà produit aux États-Unis avec des monstres du style de Brazzers, Perfectgonzo et bien d’autres, qui produisent et commercialisent leurs propres produits et pour qui ça a très bien marché. Il n’y avait donc aucune raison que le même schéma ne fonctionne pas sur le marché français. Du fait de son exclusivité et de sa rareté, ce contenu reçoit un accueil très particulier et chaleureux d’un public qui était en demande d’un contenu gonzo français. Voire même de jolies filles parlant français, surtout pas siliconées et qui n’ont jamais tourné de scène. Jusqu'à une époque récente, ça relevait du domaine du fantasme sur le marché français… C’est maintenant une réalité !

« Nous développer sur d’autres circuits »

Quelle est l’importance de cette démarche ?
Il y a deux aspects, l’importance de la démarche vis-à-vis du public, et l’importance vis-à-vis des webmasters. Pour le public, comme je l’ai déjà dit, ce type de produit manquait vraiment aux Français consommateurs de gonzo, qui étaient jusque là obligés de se tourner vers des solutions américaines, avec finalement un style et des schémas de vidéo qui se ressemblent et se répètent, sans trop de continuité et qui plus est en anglais... Il était évident qu’un produit comme le Porntour ferait la joie de toute cette catégorie de consommateurs.
Pour le coté affiliation, ça rentrait complètement dans notre démarche de nous démarquer de la concurrence et de rester tout le temps originaux vis-à-vis des produits proposés à la promotion. Les plus gros sponsors américains produisent aujourd’hui leur propre contenu et c’est un aspect que le marché français a toujours délaissé (le contenu), et comme on ne fait rien comme les autres... il fallait qu’on teste ! D’autant que les résultats sont vraiment surprenants, comparé à du contenu gonzo lambda, les taux de transformation et de rétention n’ont rien à voir et il faut avouer que le concept est tourné de manière à ce que les clients sentent vraiment qu’ils font partie intégrante de la vie du site. C’est eux qui déterminent les filles qui reviendront tourner des scènes via les votes, ils peuvent laisser des commentaires, envoyer des messages aux filles, etc., c’est un confort d’utilisation et surtout une valeur donnée à l’abonné, qu’ils ne retrouvent sans doute pas ailleurs.

Faut-il mettre la réussite du Porntour sur le compte d’une parfaite maîtrise du Web ?
Je pense que oui, d’ailleurs pour l’instant, les seuls revenus du studio de production sont issus du Web, via l’affiliation proposée sur le Porntour ! Nous avons pris en compte l’état actuel du marché et commencé donc en mode inverse. Là où un studio normal commencerait par le DVD, la TV ou le mobile puis attaquerait le Web en dernier, voire pas du tout, nous avons commencé par le Web car c’est le moyen de distribution que nous maîtrisons le mieux et qui permettait de très vite donner une exposition maximale au produit pour amortir le plus rapidement possible les gros investissements mis dans la production. Inutile de préciser qu’un contenu de cette qualité est très cher à produire…

Ça n’empêche qu’une fois cette grosse base posée, nous envisageons et travaillons bien entendu à nous développer dans d’autres circuits de distribution. Il y a pas mal de choses qui se développent dans ce sens-là, même si les portes de ces marchés restent plus difficiles à ouvrir, dans la mesure où pas mal de choses sont verrouillées par des deals très anciens. Disons que le marché hors web est « fixe », il n’y a pas dix mille deals possibles, tandis que le Web reste infini... l’affiliation peut se développer sans fin, dans la limite de la taille du marché, ce qui laisse pas mal de marge. Sur le hors web, le fait de gagner le Hot d’Or des meilleurs producteurs de gonzo pro-am après seulement six mois de lancement nous a ouvert de nouvelles voies et donné une exposition hors web qui facilitera pas mal la mise en place de nouveaux partenariats à venir !

Le partenariat Porntour/Hot Vidéo, est-ce le genre d’association entre le Web et l’industrie traditionnelle dont a besoin le porno français pour sortir de la crise ?
Au même titre que l’association avec Swipp nous a tout de suite paru logique, le partenariat Porntour/Hot Vidéo s'est imposé lui aussi comme une évidence. Ce sont les bonnes synergies qui donnent les bons produits, je pense, et il n’y a aucune raison de s’en priver dans la mesure où c’est bénéfique pour tout le monde et que ça permet de développer des choses utiles au marché. Le Porntour a besoin de trouver régulièrement de nouvelles filles, c’est une partie vitale de son fonctionnement et c’est quelque chose que Hot Vidéo peut nous apporter, il n’y avait donc aucune raison que ça n’aboutisse pas. Tout comme de notre côté, nous apporterons aussi à Hot Vidéo toute l’aide et l’exposition que l’on pourra, le principal étant d’avancer ensemble et que tout le monde y gagne.

Je ne sais pas ce dont a besoin le porno français, ou mondial, pour sortir de sa crise, par contre, je sais que ne rien tenter n’arrangera pas les choses. C’est pourquoi on s’active à trouver de nouvelles voies, de nouveaux produits et surtout, de nouveaux partenariats, parce que nous ne pouvons pas tout faire seuls et ce serait une erreur de le croire. Chacun maitrise un aspect bien précis du business et ce sont ces associations de compétences qui permettront de rester efficaces… et donc de survivre.