Une récente étude menée outre-Manche n’a trouvé aucune évidence de l’existence de la fameuse zone érogène féminine.
C’est un mythe qui s’effondre. Une équipe de chercheurs britanniques vient de publier les résultats d’une étude portant sur 1 800 femmes qui n’a trouvé aucune preuve de l’existence de la zone érogène féminine, autrement plus connue sous le nom de point G depuis les recherches du sexologue d’origine allemande Ernst Gräfenberg durant les années 1950. Mais cette absence de preuve signifie-t-elle pour autant que le point G n’existe pas ?
Quelles conclusions ?
L’étude s’est ainsi concentrée sur des couple de jumelles, identiques ou non, permettant une comparaison des attributs physiques du fait du partage d’au moins la moitié de leurs gênes. Le postulat de départ était que si une femme déclarait posséder un point G, sa jumelle devait en faire autant. Ce qui n’a pas été le cas. « C’est de loin l’étude la plus importante jamais menée et qui montre de manière plutôt concluante que l’idée d’un point G est subjective », note l’un des co-auteurs de l’étude, le professeur Tim Spector.
Reste maintenant à déterminer quelle est la conclusion à tirer de cette étude. Que les femmes sont des sacrées simulatrices pour avoir cru, et fait croire, à l’existence du point G ? Que leurs partenaires sont capables de véritables prouesses sexuelles pour les faire grimper au rideau ? Ou tout simplement que le mystère reste entier ?