Aslög Enochsson est une actrice suédoise qui fait du porno arty entre performances artistiques et éducation à la sexualité. Top bobo !
Chef de file du porno indépendant suédois dont elle fédère les énergies au sein d’une communauté baptisée « Dirty Factory » et d’un site http://loficherry.com, Aslög Enochsson explore de nouvelles voies dans l’expression du corps et de la sexualité notamment à travers les mouvements queer, dyke et la mode burlesque.
Absence quasi totale de la scène transgenre à Paris
Derrière ces termes absconds de queer et dyke, expressions nées à New York et San Francisco, se cache une approche hors norme et décalée du cul où les genres se mélangent : gays, lesbiennes, transsexuels, bisexuels, adeptes du BDSM, fétichistes, travestis et transgenres, la face émergée de l’iceberg étant les différentes parades techno qui ont lieu dans les grandes villes du monde. Aslog, pour sa part, exprime sa vision du corps dans des exhibitions artistiques à travers Stockholm avec pour slogan d’apporter « l’art dans le porno et pour les gens ». Passée sur Arte dans l’émission Trax, lorsqu’elle était à Paris, l’été dernier, elle ne put que constater la quasi-absence de la scène porno alternative dans la capitale, des performeuses comme Louise de Ville et Wendy Delorme, étant l’arbre qui cache la forêt.