En ce jeudi 20 décembre 2012 et alors que nous nous dirigeons - supposément - vers un funeste destin, il était grand temps de soumettre à la question quelques special guests du hard hexagonal. Mais que diable feraient-ils s’il ne leur restait que 24 heures à vivre ?
Pour rappel, la fin du monde est programmée pour ce vendredi 21 décembre 2012 par ces connards de Mayas.
Que faire en attendant son sort ?
Angell Summers : Moi, j’voudrais la fin du monde et qu’on me laisse tranquille ! (rires)
Pourquoi ?
Angell : Parce que c’est la merde. Le monde va mal. Laissez-nous tranquilles. Laissez-nous mourir ! (rires) Cette fin d’année 2012 a été pourrie…
Comment cela ?
Angell : Ça ne regarde que moi… (sourire mutin)
Et s’il te restait uniquement 24 heures à vivre ?
Angell : Bouffe, sexe et alcool. Et je me barre d’ici, c’est tout.
Oui, mais encore ?
Angell : Le sexe avec la personne que je voudrais, déjà. Faire l’amour avec elle, toute la nuit. Beaucoup de bouffe aussi, parce que je suis une grosse gourmande. Et du bon alcool, mais pas de champagne, parce que je n’aime pas ça.
Le menu de ton dernier repas ?
Angell : Moi, j’me fais péter le foie gras et ce genre de choses ! De la bonne bouffe, quoi. De la vraie. Un petit gratin dauphinois, du lapin à la menthe et au fromage de chèvre…
(L’interrompant) Pauvre petit lapin…
Angell : De toute façon, c’est la fin du monde, alors il peut finir dans mon assiette !
Stella Johanssen : Moi, s’il me restait une seule journée à vivre, je me gaverais de chocolat, je baiserais 24 heures sur 24, je regarderais tous les mangas que je n’ai pas encore visionnés, je me foutrais à poils dehors - dans la rue - et je crierais « vive le monde ! ». (le tout dit d’une traite, sans reprendre son souffle)
Oui, mais t’y crois, toi, à la fin du monde ?
Stella : Non, pas du tout. C’est un truc de merde, bassement publicitaire. C’est comme Noël, Pâques, … une histoire de pognon ! La fin du monde est déjà passée, ça devait être aux alentours de 1500 (NB : premier contact entre les conquistadors et les Mayas en 1502), à l’époque où les Espagnols ont colonisé les Mayas. Bref…
Et pour toi, Julie ?
Angell (elle nous coupe) : Elle se fait fister par Angell Summers ! (rires)
Julie Valmont : Elle y passe la journée alors, parce qu’il y a du boulot ! (fou rire général)
En lubrifiant un peu, tout de même ?
Angell : Beaucoup !
Julie : C’est nécessaire ! (rires) Plus sérieusement, s’il me restait seulement 24 heures, je ferais des câlins toute la journée. Sous la couette, apéro time… C’est important, l’apéro !
Tu boirais quoi à l’apéro ?
Julie : Angell rigole parce que je bois mon apéro tous les jours ! (elle ne répond pas vraiment à la question)
Ça maintient en bonne santé. Regarde Pierre Cavalier…
Angell : Oh, laisse Pierre, il est mignon. C’est mon chouchou !
Ce putain de calendrier Maya...
Et pour vous, les gars, si vous n’aviez plus que 24 heures à tuer ?
Jessy Vandetta (mec de Stella Johanssen) : Le 21 décembre à minuit, j’suis à poils en plein milieu de la rue, en train de faire un strip-tease à Rouen !
Par contre, ta nana, elle a dit qu’elle se faisait péter de chocolat !
Jessy : Non, non, non, faut qu’elle tienne le régime, parce qu’après, c’est direction Budapest !
Oui, mais tu vas quand même prendre le temps de faire fondre du chocolat sur son corps, non ?
Jessy : Ah non, je n’aurai pas l’temps ! Si c’était la fin du monde, j’irais me taper la plus belle fille de mon quartier !
C’est qui ? Tu l’as déjà repérée ?
Jessy : Ah ah, oui !
Et toi, Phil, comment tu passerais le temps, tout le long de ces dernières 24 heures ?
Phil Hollyday : Pour moi déjà, ceux qui croient que c’est la fin du monde sont des abrutis ! Je le dis ! Parce que des fins du monde, même chez les Mayas, les Incas et les Aztèques - tout ce que tu veux -, il y en a eu 300 (je sais plus combien) de prévues. Donc je n’y crois pas, en fait. Personnellement, je ne change rien parce que je m’éclate à la moindre occasion.
Jessy : Tu ferais du surf à poils, non ?
Phil : Ouais, j’essayerais bien de faire du surf, à m’éclater la tête ! Sinon, je ne changerais rien à mes habitudes… si, si, je viderais mon compte. Je dépenserais tout en putes, en drogue, je ravagerais une chambre d’hôtel comme les Rolling Stones. J’en crèverais de bonheur…
Je t’accompagne alors !
Phil : Je l’ai déjà fait, mais pas en all inclusive.
Pour le coup, ce serait directement la suite royale ?
Jessy : Suite royale. Et des putes, de la bouffe et de la drogue !
Phil : La classe. Je crève AVANT la fin du monde ! (rires)
Quelle drogue alors ? Un mélange ? Un « pot belge » ?
Phil : Non, celle des stars, la coke. Attention, je n’en fais pas l’apologie ! Je tirerais un trait sur une pute russe. Un gros trait sur ses seins. Et puis, mourir d’une OD (NB : overdose) une heure avant la fin du monde, je pense que ça peut être pas mal. En érection…
La fin du monde est-elle proche ? Damn ! Maya plus qu'à prier...
Oui, ou bien mourir étouffé dans un gros cul ?
Jessy : Putain, ça serait pas mal, ça ! Mourir en faisant l’amour !
Phil : Dans une dernière orgie. Une orgie romaine ! The last !
Caligula !
Jessy : Bourré de drogue et d’alcool. Et puis se finir entre les cuisses d’une super bombe !
Phil : Par contre, si la fin du monde n’a pas lieu et que le lendemain…
Jessy : T’es dans la merde !
Phil : … t’as plus d’argent, t’as plus rien…
Faut assumer !
Phil : Non mais t’y gagnes ! Tu fais la dernière soirée jusqu’à caner…
Jessy : Pour la fin du monde, j’ai entendu qu’il y en a qui voulaient se faire enc… Euh, essayer l’homosexualité.
Phil : Ouais, mais moi, j’ai déjà tout essayé. Pas besoin de la fin du monde !
Jessy : Ce qui est clair, c’est que pour la fin du monde, faut quelque chose qui tape. Qui tape bien !
Toi, Jessy, tu retournerais quand même faire du surf à Hossegor, une toute dernière fois ?
Jessy : A poils, ouais !
Avec plein de trans déguisé(e)s en pom-pom girls ?
Jessy : Ouais, maquillées, en mini-jupes et tout le bordel ! Ça doit être sympa, ça !
Phil : Il m’est déjà arrivé plusieurs fois de me travestir. Par exemple, j’ai fait du jet ski en talons hauts et en robe ! Avec Tony Carrera. Qu’est-ce qu’on s’était marrés… On était déchirés… Mais le « jet à bras » en talons hauts, c’est pas évident ! Je te le dis tout de suite.
Et toi Daphnée, ton programme pour la before de la fin du monde ?
Daphnée Lecerf : J’irais tout de suite dans un club libertin (rires). Dans un club libertin où je me ferais défoncer par tout le monde, voilà ! Un bon gang bang, histoire de bien fêter la fin du monde. De toute façon, tout le monde crève à la fin, on m’a dit… Une bonne bouteille de champagne aussi. Et un gang bang donc, pour marquer le coup ! C’est open bar !
Pour honorer les Mayas ?
Daphnée : Exactement !
Last but not least, Nikita, tes plans pour ce 21 décembre 2012, si notre sombre destin s’accomplissait réellement ?
Nikita Bellucci : Je braquerais une banque. Je me taperais DSK.
Et des CRS, non ?
Ouais, des CRS aussi (NB : un des fantasmes de Nikita). Je dirais à ma mère que je fais du porno et que je me suis fait défoncer le cul à Prague.
Elle n’est pas au courant ?
Non. Elle me démonterait la gueule, sinon. Elle a su pour ma première scène, mais ne sait pas du tout que je continue… Il ne vaut mieux pas, d’ailleurs…
Tu ferais quoi d’autre ?
J’irais voir la femme de Gérome Lorenzo pour lui proposer un plan à trois !