Confrontés à des frais de scolarité de plus en plus extravagants, de nombreux étudiants américains, mais pas seulement, trouvent des moyens alternatifs pour financer leurs études. Miriam Weeks, plus connue sous le nom de Belle Knox, a choisi de devenir actrice porno.
Belle Knox, étudiante américaine de 18 ans, inscrite en première année de droit à l’université de Duke à Durham en Caroline du Sud, a mis le feu à la toile en seulement quelques jours.
On parle d’elle et de la manière controversée dont elle a choisi de financer ses études, non seulement dans les vestiaires des garçons de son université mais aussi dans toutes les allées de son campus et au-delà, partout aux Etats-Unis et dans le monde entier. Apres avoir été outé par un étudiant de son campus, elle est devenue en quelques jours un phénomène de la toile. Plus recherchée sur Google que le Pape ou Justin Bieber réunis.
Comment cette jeune fille à qui on donnerait le bon dieu sans confession en est-elle arrivée là ?
« J’adore le sexe et j’ai toujours aimé regarder du porno et je me suis dit que je pourrais payer mes études en faisant quelque chose que j’aime vraiment », a-t-elle déclaré sur la chaîne d’information en continue CNN.
Il faut dire que les 60.000 dollars annuel (environ 45.000 euros) de frais de scolarité ont dû certainement la faire réfléchir mais elle prévient : « Je n’avais pas l’impression d’avoir beaucoup de choix. Je n’avais pas d’autres moyens de payer mes études. »
Le reste était simple comme bonjour. La jeune actrice, qui a commencé sa carrière sous le nom de Lauren en novembre, explique qu’elle a simplement tapé sur Google comment devenir une star du porno.
Son visage plein de fraîcheur et ses mensurations de girl next door ont très rapidement convaincu les producteurs. Faisant fi des critiques et assumant pleinement malgré le harcèlement de certains étudiants et le flot de critiques qui pleuvent sur la toile elle explique : « Quand j’ai fini une scène, je sais ce que j’ai fait et j’ai accompli une honnête journée de travail. » Bien dans sa peau et droite dans ses baskets d’étudiante modèle.
La direction de l’université Duke, fréquemment appelée la « Harvard du Sud », n’a rien trouvé à redire au job d’étudiant de Belle Knox, en expliquant qu’il n’existe pas de restriction au travail hors campus tout en précisant à l’AFP qu’il existait une aide financière pour les étudiants qui en ont besoin et que plus de la moitié des étudiants de Duke étaient aidés.
Belle Knox
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