Même le sexe se met au vert : selon la presse anglo-saxonne, l'écologie est un facteur décisif pour concrétiser.
écosexe
L'écologie est un piège à gonzesses. Maintenant, pour choper, il vaut mieux s'afficher comme un défenseur de la faune et de la flore plutôt que d'avoir une caisse rutilante et des Berluti aux pieds. « Pour marquer des points, il faut dire que l'on aime les marchés de producteurs et planter des arbres », affirmait-on dans les colonnes du « New Zealand Listener ». Le sexe carbure-t-il vraiment à la chlorophylle ?
Oui, renchérit quant à lui le magazine anglais « Nuts » (on n'insistera pas sur le double sens du mot…) : la sensibilité aux problèmes écologiques est la première qualité que les femmes recherchent chez un homme ! Même les sites de rencontres se mettent au vert car, comme le rappelle le journal néo-zélandais, « il y a toujours une manière plus écolo de faire les choses – même l'amour." L'industrie du sexe a, comme souvent, vu venir les choses. Les sex toys de Good Vibrations et Smitten Kitten ne sont plus en PVC (polychlorure de vinyle), la substance pour l'adoucir favorisant le cancer. Même le vagin reverdit : quel bonheur !
Par Nicolas Nykvist
Paru le 04 décembre 2007
