A partir du 5 avril, le cycle de films « Sexplicit » fait un tour d’horizon du porno.
Sexplicit
La Cinémathèque Royale de Belgique (Bruxelles) prouve une nouvelle fois qu’elle n’a pas froid aux yeux. A partir du 5 avril et durant tout le mois, elle consacre le cycle « Sexplicit » « aux images à caractère pornographique ». On retrouvera quelques classiques qui ont marqué le X (« Behind The Green Door » d’Artie et Jim Mitchell ; "Gorge Profonde" de Gerard Damiano) et des films traditionnels qui ont frayé avec le porno (« Caligula » de Tinto Brass, « L’Empire des Sens » de Nagisa Oshima). Malgré la qualité de la programmation (ledoux.be), on ne peut qu'être déçu que les vrais films X n’y ait qu’une part congrue.
On s’y intéresse plus aux « plans explicites d’actes sexuels » dans le cinéma classique qu’à un chantier de réflexion sur le porno. Bouder cet évènement serait tout de même mal venu. On notera tout de même la projection en octobre 2007 de deux films de Sarno (« Caresses Interdites », « Bibi la Dévoreuse ») à la Cinémathèque Française, pourtant réputée plus frileuse.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 03 avril 2008
