Après la Chine et la Thaïlande, la Corée du Sud se lance dans la chasse à la pornographie.
Porno non grata
en Corée du Sud
La Corée du Sud déclare officiellement la guerre à la pornographie. Le ministère de l’éducation, des sciences et de la technologie a révélé hier sa stratégie pour contrer la montée du X dans les médias et les nouvelles technologies. Ce plan de lutte, doté d’un budget de 233 millions de dollars, vise à une censure des contenus hard téléchargés en peer-to-peer, 3300 experts seront même sur la piste des contrevenants d’ici la fin du mois de mai. De plus, des caméras de surveillance seront installées dans les écoles pour prévenir les agressions sexuelles. 
A cela, il faut ajouter les nouvelles directives sur les horaires de diffusion des programmes à contenu érotique dorénavant entre 6 heures du matin et minuit. Pourquoi déployer un tel arsenal dans un pays où la pornographie est moribonde ? Un fait divers a fait couler beaucoup d’encre : dans une école de Daegu, des adolescents ont organisé des viols en réunion pendant plusieurs années. Ils auraient repris l’idée des films X.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 15 mai 2008
