Avant que la justice ne rende son verdict, le réalisateur Paul Thomas condamne Ira Isaacs au tribunal du X bizz...
Du rififi dans le X bizz
L'affaire Ira Isaacs met le X bizz américain sans dessus dessous. Après avoir atomisé la réputation du juge Alex Kozinski qui l'instruisait, elle réveille maintenant les velléités morales du réalisateur Paul Thomas. Grand nom du hard depuis les années 70, ce vétéran semble se transformer en Père fouettard : « A Vivid Entertainment, nous applaudissons la mise en accusation [d'Ira Isaacs]. La liberté d'expression implique aussi de prendre ses responsabilités. Elle ne prévoit pas le cas de vidéos où l'on se chie sur le visage. »
Il n'a pas fallu longtemps pour que celui à qui s'adressent ces paroles fasse entendre sa voix. « Ce que Thomas semble ignorer, c'est que le gouvernement n'accuse pas que moi, mais va bientôt s'en prendre à Thomas lui-même et à Vivid, puis à tout le X business. Je suis prêt à parier que si Paul Thomas était accusé d'obscénité, il crierait au scandale en en appelant au premier amendement et à la liberté d'expression plus que quiconque. » On attend le second round...
Par Nicolas Nykvist
Paru le 23 juin 2008