Mika Tan affirme fièrement ne pas être une salope, mais bien une pute.
Pute mais pas salope
Quand Mika Tan parle d’elle, elle fait toujours dans la nuance. Récemment interviewée sur sa conception de la profession, la hardeuse a tranché dans le vif : « Je suis une pute, pas une salope ! Les salopes baisent gratis. Les putes, elles, exigent une compensation, comme de l’argent, des cadeaux, des voitures, des bijoux, ou la gloire. » Avant d’engager tout rapport sexuel, l’Hawaïenne analyse donc posément la situation pour savoir dans quelle voie elle s’engage : « Pour moi, le sexe, c’est par amour ou pour le boulot », lâche-t-elle tout de go. 
Cette attitude est plus une protection que de l’arrivisme forcené. A l’anniversaire de Satine Phoenix, un inconnu qui dansait avec elle lui fit lourdement des avances pensant avoir à faire à une fille facile. « Je ne parlerai pas au nom de toutes les hardeuses, modère-t-elle. Mais les gens croient que l’on baise avec n’importe qui, à n’importe quel moment de la journée. » Mika Tan a enfin trouvé le moyen de se protéger de ce comportement inélégant.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 24 juin 2008
